Après un bivouac dans la fraicheur de l’hiver, nous partons dans la vallée de Chaudefour. Nouvelle cordée : Ghis est de la partie. Nous rejoignons le sommet du Puy Ferrand par une variante (plus à droite) de la pente centrale avec en prime la cascade de glace du Moine, plus raide que d’habitude. 10 bons mètres, la sortie est délicate (un peu moins après mon passage…).
Pente du Ferrand (variante du couloir central)
Nous retournons dans la vallée pour rejoindre la Crête de Coq. Au programme, l’escalade de l’arête. Les conditions météo sont idéales, la voie n’est pas enneigée.
Il faut remonter à travers le bois puis rejoindre une grande vire en escaladant en diagonale des rochers faciles (câble) mais parfois verglacés. Les chamois nous saluent. La vire à travers les genêts mène au départ de l’arête.
Vire « auvergnate »
L’ascension de l’arête se réalise en 3 longueurs faciles, équipées aérées mais bien suffisamment, les relais sont bétons. Elle peut être réalisée corde tendue mais Ghis blessé au genou préfère y aller tranquille.
L1
L2
Ghis sur l’arête
L’endroit est idéal pour contempler la Dent de la Rancune. La vue plongeante sur la vallée vaut le détour également.
Dent de la Rancune
L3
Nous continuons par l’arête, devenue horizontale, en restant sur le fil dès que possible. Le soleil commence à se faire discret, tout est silencieux, belle ambiance.
Sur "le fil"de la Crête de Coq
L’ascension a un petit caractère montagne qui permet de pratiquer l’escalade facile en grosses chaussures. Parfait pour initier les nouveaux pratiquants en escalade hivernale. Cotation globale estimée à PD. Mais attention si la neige est de la partie les rochers lisses deviennent glissants, l’escalade sera plus difficile et les crampons de sortie. L’équipement peut être complété avec coinceurs sur l’arête et des sangles sur becquets.
Olivier