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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 18:15

C’est une sortie dans le Beaufort qui se profile pour le WE. Nous garons le tacot aux chalets de Treicol à côté du Lac de Roseland. Météo mitigée, voir maussade ce matin mais on y va quand même. Après 1h de rando (par le GR5) en direction du col du Bresson (2469m), on se retrouve dans le brouillard puis c’est une fine pluie-neige qui nous amène jusqu’au col où ça souffle.

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Le col du Bresson

Il n’est pas raisonnable d’aller tout de suite à la Pierra Menta, en plus nous devons alléger les sacs car un bivouac nous attend la nuit prochaine.

DSC05596Direction le refuge de Presset

 

Après 2h à guetter la météo dans la chaleureuse ambiance du petit refuge, quelques éclaircies nous laissent entrevoir l’objectif et une envie de grimper nous poussent à partir. Direction l’arête Nord, on verra surplace ce que ça donne.

DSC05604Magnifiques éclaircies depuis le refuge !

 

Nous mettons 1 heure pour rejoindre le pied de l’arête nord.

DSC05606L’approche

DSC05607Direction le gendarme eu pied de l’arête

 

Le vent est fort, ça caille. Faut sortir l’attirail d’hiver : la goretex, les gants, le bonnet ! Un peu de démotivation pour Wendy qui a les pieds écrabouillés dans ses chaussons et qui a un peu froid. Mais bon ça nous décourage pas plus que ça : de toute façon faut suivre l’arête, on ne va pas se perdre !

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Au départ de l’arête – le rocher est froid

 

 

 

 

 

J’oubliai les cotations. Alors il y a 6 longueurs dans les topos :

L1 : 4+, L2 : 5b/5c, L3 : 5a/5b, L4 : 5b, L5 : 6a/6b, L6 : 3  pour une ascension globale D.

J’enchaîne derrière Théo, je dois rapidement quitter les gants car je ne suis pas très à l’aise pour grimper avec, et résultat : c’est l’onglet car ça caille (je voudrai bien connaître la température). Nous faisons 2 longueurs en 1, histoire de ne pas camper sur l’arête. Il y a notamment un mur raide à escalader après une petite brèche et ça continue par des gradins.


DSC05623L2 sur l’arête nord de la Pierra Menta

Nous continuons (L3) sur le fil de l’arête jusqu’à un relai installé au départ d’une large dalle donnant sur le versant Est.

DSC05626DSC05628DSC05632L3

Théo repart par une dalle sympa sur 10m qui permet de rejoindre l’arête, continue par le crux (en artif vu la température et l’assurage lointain) et rejoint le haut de l’arête. Longueur de 60m pour enchaîner L4, L5 et L6. On se caille au relais donc on chante un peu !

Je déroule sur L4, pareil sur L5 par un A0 en règle (6b déversant, les doigts gelés c’est trop dur pour moi) mais ça réchauffe avec un petit pas de sortie sur la gauche qui demande de l’attention. Wendy applique la même chose. Encore 30m et nous sommes au sommet.

DSC05633La fin

DSC05640Le sommet de la Pierra Menta où bizarrement il y a moins de vent

Nous continuons sur l’arête puis descendons par 3 grands rappels en face Est (nous n’avons pas pris les rappels de la petite brèche, mieux vaut les prendre pour éviter de coincer les cordes).

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Nous reprenons le chemin du refuge dans la neige en contournant la Pierra Menta par la face Ouest. Nous arrivons et mangeons une petite semoule pour changer les habitudes…

 

Même si les conditions météos ont rendu l’escalade plus difficile avec une ambiance assez hivernale, nous sommes bien satisfaits d’y avoir été : la Pierra Menta c’est légendaire !

L‘escalade de l’arête Nord se fait sur environ 150m, la cotation globale est D sur un rocher de qualité, l’équipement est bon, plus resserré dans les passages durs ce qui permet de passer en artif en cas de froid intense !

A voir par beau temps, d’autres voies (face Est): la Dao-Domi, Milliardaire d’un jour.

 

DSC05670La Pierra Menta au soleil le matin suivant

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Olivier, Théo et Wendy

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 22:17

Toujours à 30 min d'Annecy, je découvre un nouveau secteur d'escalade : "Le Val de Fier". De visu du parking, la falaise paraît bien raide, nous pensons faire Charme Rompu ou Looser magnifique.

L'accés au pied de la falaise est rapide par une sente puis une succession de ressauts rocheux équipés de câbles. Une cordée attaque Looser magnifique, nous allons donc au départ de Charme Rompu situé sur une terrasse en hauteur.

 

Les cotations topo sont : L1 : 5c, L2 : 6a, L3 : 5+/6a, L4 : 5b, L5 : 5a, L6 : 5c

 

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La falaise dans le Val de Fier, Charme Rompu remonte en diagonale la partie gauche au-dessus des grands surplombs

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Belle grimpe technique mais jamais difficile dans L1

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A la sortie de L1

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La seconde longueur contourne ce surplomb par la droite avec des mouvements plus fins (6a), on devine au-dessus la suite de l'itinéraire qui va rejoindre le fil du pilier.

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  Théo enchaîne L3 et L4 car les longueurs sont courtes, L3 est assez physique.

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Pas mal la vue!

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Une grande longueur nous permet de grimper rapidement L5 et de continuer par une escalade déversante sur 20m mais avec des prises franches (heureusement). En tout cas, il y a de l'ambiance et ça vaut le détour rien que pour le final.

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La descente s'effectue en 3 rappels.

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Rappel en fil d'araignée dans le milieu de la paroi

 

L'escalade se développe sur un peu plus de 150m sur un calcaire vertical avec des prises franches dans L1, plus fines dans L2 mais en dalle. On remonte une fissure/cheminée dans L3 puis des traversées ascendantes faciles (L4 et L5) permettent d'accéder à L6 où l'on remonte le pilier légérement déversant sur 20m avec de bonnes prises.

L'escalade est soutenue et homogène avec de l'ambiance. Agréable surprise alors que nous avons decidés à la dernière minute d'aller grimper ici. A noter que c'est exposé plein sud.

 

Olivier et Théo

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 09:05

Situé à 30 min d'Annecy, Le Sapey présente un beau pannel de voies surtout en dalles, nous partons pour la pointe de Dran (1830m) par la voie Nosferatu, côtée TD pour une escalade variée en cannelures, dalles et traversées.

En 1h depuis le parking nous rejoingnons la petite grotte qui marque le départ de la voie, le soleil est au rendez-vous.

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Nosferatu remonte l'arche bien visible par une escalade qui tire vers la gauche sur une succesion de dalles "empilées les unes sur les autres". Le second relai est commun avec la voie L'archétype qui remonte juste au-dessus du toit de l'arche.

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L1

L1 débute par une petite traversée puis rejoint le bord de la première dalle, c'est 6a. Première impression: le rocher est adhérent avec de beaux mouvements.

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Théo à l'oeuvre dans L2

 

 

 

 

 

 

 

Cette seconde longueur est très variée, d'abord une traversée pour rejoindre la dalle "d'en face" (descendre pour aller chercher les bonnes prises) puis des mouvements amples pour rejoindre une fissure que l'on remonte. Les points sont espacés, c'est un 6a soutenu un peu engagé tout de même. La longueur finit par un dièdre.

 

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La cannelure raide et bien sculptée de L3

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Une cannelure raide de 30m remonte une dalle lisse dans L3, les mouvements sont supers, c'est 5b+ continu, à faire absolument...

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L4

La 4ème longueur part franchement à gauche en longeant le toit puis le franchit : 6a+ assez physique. Ensuite, on finit par des cannelures faciles. On rejoint alors une grande vire, nous avons faits 2 longueurs faciles pour rejoindre le sommet puis descente en désescalade pour rejoindre les rappels de la voie Docteur Banjo.

 

Le Sapey est un site à fréquenter, pour le paysage et pour l'escalade typée dalle mais qui réserve dans Nosferatu des beaux mouvs en cannelures et petit dièdre. L'escalade est plutôt soutenue, correctement équipée, plus aéré dans L2.

A faire également: Délit de fuite (TD-) à la Pointe Centrale du Sapey.

Olivier et Théo

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:50

En séjour à Annecy, météo maussade, direction la moyenne montagne dans le nord du massif des Bauges pour escalader le Roc des Boeufs par la voie nommée Baghera, côtée TD pour 250 m dont la cotation semble homogène dans le 6a en dalle.

Les nuages sont omniprésents, très peu de visibilité, nous partons à travers bois à proximité de la stèle comme l'indiquent les différents topos. On monte au hasard, après 1 petite heure, une petite éclaircie nous laisse entrevoir la montagne, et nous trouvons le départ marqué par une cordellette qui pend dans un surplomb.

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Départ déversant de L1

La première longueur débute par un surplomb en 6b (6m de haut) rapidement négocié par Théo puis ça continue par une dalle facile. Possibilité d'artifier avec les cordelettes en place...

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L2 en dalle avec une belle cannelure donnée 6a, équipement aéré

 

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Sortie de L2, rocher de qualité, c'est tout plaisir

 

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L3 continue sur le même rythme, cannelures et dalle, avec un pas plus dur pour un 6a+, équipement aéré bien entendu

 

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  L4

L4 débute par une dalle qui parait inoffesnsive mais il y a un beau mouvement fin, on rejoint alors 10m plus haut des cannelures raides, assez techniques, c'est 6a, belle longueur continue.

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L6 de mémoire

L6 est aussi en dalles jusqu'à un mini "surplomb" où quelques mouvements sont assez engagés, c'est 6a. Encore une longueur et nous arrivons sur l'arête du Roc des Boeufs.

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Au-dessus des nuages, nous apercevons le massif du Mont-Blanc et plus proche la Tournette.

 

En résumé : L1 : 6b, L2 : 6a, L3 : 6a+, L4 : 6a, L5 : 5c, L6 : 6a, L7 : 6a.

Baghera est une voie agréable exclusivement en dalles et cannelures de difficulté homogène mis à part le surplomb de départ. L'équipement reste tout le temps aéré mais suffisant avec quelques passages plus fin, le rocher bien adhérent met en confiance. Ne pas y aller pour l'ambiance "gaz". Cependant, nous avons eu droit à l'ambiance "nuages".

Olivier et Théo

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 05:30

On défait notre campement de fortune, troisième jour que je dors sans duvet et ça caille, heureusement que Théo avait une bâche dans sa voiture !

Les falaises de Presles, je ne les connaissais pas. Quelle raideur ! Pour ce 3ème jour dans le Vercors, nous allons faire une voie bien équipée, changement de style par rapport à Pastrou et aux Arêtes du Gerbier. Nous choisissons le Pilier de Nugues côtée D+.

 

L’escalade fait 120m, la deuxième longueur présente un court passage plus difficile.

 

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Départ arbustif

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Départ de L2 en traversée ascendante

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Le passage clé

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L3

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L4 plutôt variée

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Le Rocher des Nugues au centre

 

 

L1: 4c, 25m.

L2 : 6b>5c/A0 1 pas, 15m

L3 : 5b puis 5c 1pas, 25m

L4 : 5b+, 30m

L5 : 5b puis 4c, 15m

 

On grimpe bien agréablement le matin sur cette face SW, à l’abri du soleil, pas trop fréquentée à cette époque. On sent rapidement la sensation de hauteur, c’est assez vertical même si cette voie n’est pas très difficile. Un bon aperçu de Presles qui semble regorger de voies.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 17:12

Les arêtes du Gerbier dominent Villars-de-Lans. L’itinéraire est côté PD, l’escalade est facile avec quelques pas où il faut être plus prudent (3c maximum) mais les prises sont très nombreuses et le rocher correct dans l’ensemble. L’équipement en place : pitons à compléter par un petit jeu de coinceurs et de sangles en fonction de son assurance. Toute l’escalade se fait corde tendue à part les passages du Rasoir et du Peigne, les plus aériens.

DSC03368Les arêtes du Gerbier

Après 1h30 de rando depuis le parking des Glovettes au dessus de Villard-de-Lans, nous rejoignons par un névé le départ d’un couloir formant une faille. De là nous pourrons rejoindre la Double Brèche qui marque le début de la traversée.

DSC03378Départ dans la cheminée

L’escalade est facile au départ, nous arrivons sur des rochers lisses détrempées par la neige qui fond au-dessus. L’escalade facile se transforme en jeu d’équilibriste pour ne pas s’en coller une ! Heureusement que des bouts de corde aident à se hisser sur cette patinoire. Nous rejoignons la Double Brèche par une pente de neige.

DSC03381Sortie de la cheminée

pour blog

 

Nous débutons la traversée, le rocher est assez bon, il y a deux gendarmes à escalader.

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Nous continuons en restant toujours au maximum sur le fil de l’arête.

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A un moment, l’arête devient  fine, c’est surprenant, le passage ne présente rien de difficile.

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Certains passages grimpent plus, nous plaçons quelques protections supplémentaires.

DSC03411Théo dans un passage aérien

La vue sur Belledonne et les Ecrins est agréable : on aperçoit la Meije, la Muzelle, l’Olan,… ça fait rêver ! Grenoble en fond de vallée.

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Surprise nous sommes à 5 min du point culminant, 2 personnes nous appellent, c’est un collègue à Théo, comme quoi la montagne est petite ! Nous parlons 5 min au sommet et puis chacun continue pour rejoindre le rappel de 25m qui permet de rejoindre les prairies côté Ouest. Retour à la case départ…

 

Un peu déçu par les arêtes du Gerbier, ce n’est pas continu, pas si aérien qu’on a pu le lire dans des topos. Bon ça restera un bon moment comme souvent et surtout une remise en jambe sur un parcours long. Je vous conseille d’y aller si comme nous les conditions ne permettaient pas d’aller en haute-montagne.

Olivier et Théo

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 17:50

Les grandes quantités de neige tombées les dix derniers jours sur les alpes boulversent notre programme. Nous pensions faire un couloir ou le Mur de glace dans les Ecrins, on se retrouve finalement dans le Vercors pour le WE avec quelques topos dans les poches, nous déciderons au jour le jour du programme.

Direction les Gorges du Nan, un coin un peu paumé à première vue. Nous ferons « Pastrou » aujourd’hui, voie de 120m en terrain d’aventures, cotée D+. Il y a des pitons dans les pas les plus difficiles et il faut compléter l’équipement avec coinceurs. Les relais sont équipés ou sur arbre.

Départ dans le maquis, 30 min de crapahute jusqu’au pied de la falaise où on finit comme un sanglier !

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Le départ de Pastrou s’effectue dans une grande arche, c’est à l’ombre et c’est bien agréable car le soleil tape. La première longueur remonte un grand trou sur un rocher lissé puis rejoint le soleil. Ambiance originale !

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DSC03307Pastrou : Un départ dans une arche à l’ombre

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Nous continuons (L2) alors jusqu’à un arbre par une diagonale à droite facile.

La 3ème longueur est plus raide, le rocher est moyen parfois, elle débute sur une grosse écaille qui sonne creux ! Il y a un pas surplombant en 5c puis on rejoint dix mètres plus haut le relais en 5b continu.

DSC03332ça grimpe dans L3

Ensuite, une grande traversée horizontale s’annonce pour L4, c’est la partie la plus impressionnante surtout que les pitons sont bien espacés ! C’est parti, c’est sympa, le rocher est meilleur que depuis le début même si on doit rester prudents. C’est jamais bien difficile mais quelques passages sont un peu plus fins.

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Théo dans la traversée aérienne (L4)

DSCN1887Moi bien installé

Nous continuons par une section ascendante vers la gauche, c’est la longueur la plus belle, continue et variée.

Nous sortons au sommet de la falaise par une courte longueur facile. On redescend à pied de l’autre côté par la forêt.

DSC03362La falaise où est située Pastrou dans les Gorges du Nan

Cet après-midi dans les Gorges du Nan ne nous a pas déçus. C’est une escalade bien « wilderness » comme on les aime et variée, elle vaut le détour pour la traversée de L4. Petits moins : le rocher est moyen et certains passages sont peu intéressants. Pour cet itinéraire, classé terrain d’av le plus souvent en IV et V (D+), il est utile d’avoir 2-3 petits coinceurs câblés et des friends. Le coin est superbe et peu fréquenté. Demain nous irons sur les arêtes du Gerbier.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:13

Voilà un spot de grimpe bien peu connu, et c’est en Haute-Loire ! Je le découvre aujourd’hui alors que j’ai habité longtemps dans le secteur. C’est avant tout un endroit calme, peu fréquenté, dominant les sauvages gorges de la Seuge. L’accès est rapide depuis le village de Cubelles, il faut emprunter en voiture à la sortie du hameau un chemin qui mène à un panneau en bois où est inscrit « ESCALADE » puis suivre le marquage (5min).

Escalade cubelles 1919Un coin sauvage au cœur des gorges de la Seuge

Nous décidons d’enchainer les trois ressauts rocheux qui se suivent l’un après l’autre afin de faire une sorte de « longue voie » ou du moins de rendre bien agréable cette sortie au lieu de se limiter à de la couenne. En gros : 4 longueurs sur granit, on peut varier cet enchaînement en choisissant des voies différentes sur l’un ou l’autre des ressauts rocheux. Il y a 23 voies au total.

Départ dans « La fi-ssure » cotée 4, longueur de 25m dans l’esprit montagne, correctement équipée mais la mousse est présente. L’adhérence des pieds est donc moins bonne. La cotation est plutôt serrée. On s’en sort mais c’est bien folklo ! La grimpe au calme a un prix, ça manque de fréquentation, du coup un peu de mousse. A noter de belles voies de part et d’autre de la fissure.

Escalade cubelles 1922Olivier dans « La fi-ssure »

DSC03189DSC03192Aurélien goûte à l’escalade mixte rocher-mousse

Pour rejoindre le second ressaut rocheux, une longueur (« La liaison ») facile équipée sur pitons et spits.

Escalade cubelles 1924Olivier dans « La liaison »

Nous continuons et escaladons le second rocher, escalade mêlant dalle raide et fissure, je fais un mixte de « L’intermédiaire » côté 5 et « Vue sur la Seuge » cotée 5+ pour éviter un rocher douteux. Belle longueur plus dure qu’elle n’y paraît avec encore un peu de mousse-lichen.

Escalade cubelles 1928DSC03194


Escalade sur dalle et fissure dans le second ressaut

Nous imaginons ensuite une petite longueur pour rejoindre le 3ème ressaut.

Escalade cubelles 1930

Longueur de liaison au pif entre les blocs

Le dernier ressaut est le plus haut (30 à 40m), l’escalade est principalement de type dalle dans la partie centrale, nous passons par « Lami Dalle », la cotation est à mon avis sous-évaluée comme la plupart des voies de ce ressaut. Le premier point est situé à 8 m de haut, mieux vaut être serein et les autres sont bien espacés, un peu « d’engagement » tout relatif, tout à fait dans l’esprit de l’ouvreur ! Sinon les 15 derniers mètres sont splendides, en équilibre sur d’énormes macrocristaux de feldspaths décorant la dalle raide.

DSC03199La dernière longueur

Nous avons également pu grimper trois autres voies de ce ressaut et le premier point est toujours assez loin.

Un site d’escalade que nous apprécions pour son calme, les voies n’ont rien d’extra mais c’est tout de même correct et variée. Les falaises sont exposées sud-est. Agréable après-midi.

Olivier et Aurélien

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 12:55

Partis tôt pour escalader à "Rocca Rossa" dans le Queyras, nous avons faits demi-tour lorsque nous avons vu la neige (10cm !) et les conditions météos au col Agnel. Descente dans la vallée de la Durance au site d’escalade du Ponteil pour grimper au chaud. La journée est déjà bien avancée.

La falaise de couleur jaunâtre domine la vallée de la Durance, elle est exposée Sud. On monte sur une petite route jusqu’à un village (s’arrêter vers le pont). Un petit sentier mène en 10 minutes au pied des voies.

DSC01649La vallée de la Durance depuis le site d’escalade du Ponteil

Nous connaissons l’existence d’une voie nommée « Le grand dièdre », elle est bien repérable de loin puisqu’elle suit donc un dièdre bien marqué sur la partie gauche de la falaise. Nous n’avons pas le topo total mais celui de Cambon qui décrit justement la voie du grand dièdre.

Aspect technique : - L1 : 50m en IV+ puis V+/6a, style dalle avec réglettes

                              - L2 : 45m en V+ puis V, style dalle

                              - L3 : 25m en 6a, dièdre

                              - L4 : 50m en V+, dalle

                              - L5 : 30m en V+, dièdre et petit mur vertical

Il fait très chaud on est en plein cagnard !

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Début de la voie Le grand dièdre

DSCN1158Escalade en dalle facile et intéressante

Les deux premières longueurs sont bien agréables avec un passage plus fin à la fin de la première longueur.

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Départ de L2    -    Sur la partie droite du dièdre, il y a des voies très difficiles

Nous attaquons ensuite L3, le dièdre se rétrécit, c’est la longueur la plus dure avec un 6a costaud sur 2 ressauts.

L’escalade devient ensuite plus sauvage, l’équipement est plus aéré et surtout sur piton. Les arbustes décorent la voie. Nous faisons un relai sur arbre.

DSCN1166L4

DSCN1169Fin de L4 dans un dièdre un peu herbeux

Nous entamons le final, sortie sur une grande terrasse. Il faut ensuite traverser vers la gauche par une vire jusqu’à un ressaut équipé (chercher un peu les spits) : 20m d’escalade puis nous finissons à petit pas jusqu’au sommet « du dôme ». Retour à la case départ par un petit sentier côté Ouest et trois rappels (je ne me rappelle plus exactement leur emplacement).

Le site du Ponteil doit posséder des voies difficiles, il y a pas mal de surplombs imposants. Le grand dièdre est une voie de 200m homogène dans le 5c/6a (6a soutenu) assez variée avec deux premières longueurs en dalle. La vue sur la vallée est remarquable. Le détour au Ponteil vaut le coup. Il y a aussi la voie "Le surplomb jaune", un incontournable il paraît.

Olivier & Théo

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 17:06

Ailefroide est un petit village situé dans les Hautes-Alpes (05) à 1500 m d’altitude devant les imposants contreforts du Pelvoux. Ailefroide est un merveilleux cadre « montagne » pour réaliser des escalades de grandes voies lorsque la neige a disparue. C’est le style dalle sur un rocher assez sûr. Les voies sont classées terrain d’aventure mais elles sont généralement équipées. L’accès aux différents spots est assez rapide depuis le village.

 

Ailefroide et au loin la route du Pré de Mme Carle

 

Nous avions prévu d’effectuer l’ascension du couloir Dewèze au Pic Coolidge très tôt le samedi matin mais après un repérage le vendredi soir depuis la moraine du Glacier Noir, nous prenons la décision de ne pas se lancer dans l’itinéraire. Un peu déçu de voir que le couloir est sec à mi-pente et sur la sortie alors que nous ne sommes pas encore au mois de juin. Hé bien nous irons faire une grande voie à Ailefroide le matin (on a amené le matos d’escalade) et nous monterons au refuge des Ecrins l’aprèm pour une petite ascension le lendemain.

 

Comme on n’a pas de corde à double, on est limité sur le choix des voies puisque les rappels font 45m. On décide d’effectuer la voie « A tire d’Ailes froides » dans le spot « Fissure d’Ailefroide » car on peut descendre à pied par un sentier une fois sortis de la paroi.

A tire d’Ailes froides : cotation D+, 230m, 6a max (5/5+ obligé), 8 longueurs, bon équipement.


Le secteur Fissure d’Ailefroide, la voie réalisée est située sur la partie gauche de la paroi

 

On traverse le camping puis la rivière et on est au pied de la voie situé sur un éboulis. Il est 8h30. Les deux premières longueurs sont les plus verticales en V et V+, l’escalade est agréable sur ce rocher sombre et bien adhérent qui n’est pas froid ce matin-là. Aucune difficulté particulière, l’équipement est récent et plutôt rapproché.



Les 6 longueurs suivantes sont en dalle (IV- à V+) bien penchées à l’excepté de quelques ressauts faciles. Il y a un pas en 6a mais ne vous laissez pas impressionner si c’est votre niveau max car le passage nous a paru plus facile que la cotation indiquée. L’ambiance est assez végétale : quelques touffes d’herbe et des arbustes par ci par là. On n’a pas vraiment l’impression d’être à 150 m de hauteur.

Escalade en dalle

 

Il est 11h00, on arrive en haut après 2h30 d’escalade, la vue sur la vallée est agréable. L’escalade n’a pas été physique, c’est tout sur les pieds. Parfait, ça ne nous aura pas fatigués pour la course le lendemain. Compter une demi-heure pour rejoindre le point de départ par le sentier un peu escarpé. Cette voie n’est pas vraiment intéressante à escalader, je ne vous la conseille pas particulièrement. On mange, on prépare les sacs et c’est parti pour quatre heures de marche jusqu’au refuge des Ecrins.

 

Ailefroide est spot agréable pour grimper, il n’y avait presque personne ce matin-là, il y a sans aucun doute beaucoup plus de monde en été. Attention à ne pas comparer la cotation de cette voie avec celle réalisée à l’Aiguille Dibona (cf. l’article en question). Le V de la Dibona est plus difficile et l’engagement n’est pas comparable (pose de coinceurs, espace entre points d’assurage, recherche de l’itinéraire,…).

 

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