Le soleil brille en ce début de mois de mai, pourquoi ne pas aller grimper ? C’est parti ! Excursion à Sisteron au site d’escalade des Baumes dans les Alpes de Haute-Provence (04) au
bord de la Durance. Le site d’escalade est localisé juste en face de la ville et de la citadelle fortifiée sur un superbe contrefort rocheux.
L’accès au spot est direct depuis le petit parking situé à côté du pont, les claquettes aux pieds et on y est ! La vue est imprenable sur la ville de Sisteron et les styles de grimpe sont
variés : dalle, dièdre, dévers.
Sisteron et sa citadelle vu depuis la falaise & Le spot des Baumes
Ce jour-là on va escalader plusieurs longueurs du 4c au 6a en alternant le premier de cordée. Le calcaire est de qualité, beaucoup de voies sont dans le 5 ou le 6. On effectue notamment une voie
sympa dans un dièdre de 30m puis une voie en 6a sur l’éperon à gauche du dièdre.
En exercice dans le dièdre
C’est aussi l’occasion d’escalader une voie facile ouverte par Jean-Marc Boivin en mémoire d’un proche disparu.
Une partie du secteur de la falaise des Baumes
Si le soleil tape trop fort, pas de souci, il y a possibilité de grimper à l’ombre dans une ambiance atypique, dans une grande faille soit en dalle, soit en dévers mais la cotation est bien sûr
plus élevée.
La faille de la falaise des Baumes
Ce site permet de grimper dans des voies variées dans le 5 ou le 6 sur un rocher agréable exposé au sud. Il n’y a pas de marche d’approche. Par contre, la route est proche donc ce n’est pas le
calme absolu…
Nous partons (Olivier et Théo) ce matin-là pour l’ascension du Pic de l’Aiguille, sommet situé dans le Dévoluy et qui culmine à 2140m. L’objectif est d’effectuer l’ascension par sa face la plus
abrupte : la face Est parcourue par une voie de près de 400m de long pour un dénivelé de 300m. La cotation globale est estimée à D- avec un bon équipement en place.
Retour au Pic de l'Aiguille le dimanche 19 juillet, avec Aurélien, plus de neige à cette époque et des conditions franchement estivales. Escalade toujours aussi sympa malgré les chutes de
pierres dans les 2 premières longueures, casques obligatoires, le reste est tout en dalle. Quel plaisir de grimper à la hauteur où l'aigle royal vol.
De Gap, il faut compter 30 minutes pour rejoindre le point de départ du sentier qui mène au pied de la face (Col Bayard, route du col de Gleize puis suivre une piste forestière à droite dans une
épingle un bon km avant le haut du col). A présent, compter une heure pour rejoindre la face (utiliser la carte IGN 3437 OT CHAMPSAUR Vieux Chaillol) par un sentier puis une montée directe par un
grand pierrier au niveau d’une grande pancarte en bois. Les névés nous ont un peu ralentis ce jour-là.
Tracé de l’itinéraire dans la face Est du Pic de l’Aiguille
L’ascension se réalise normalement en 11 longueurs, mais comme l’escalade est relativement facile nous allons doubler les longueurs. Les relais indiqués en noir sur l’itinéraire sont donc espacés
de 70m environ. On a donc effectué 7 longueurs dont la dernière très courte.
Départ dans un névé bien épais, nous grimpons quelques mètres sur le rocher pour nous équiper sur une petite terrasse et hop c’est le départ ! La L1 (cotation 4) est pénible à grimper. Le
rocher n’est pas très bon, la solidité de chaque prise doit être vérifiée et c’est très exposé aux chutes de pierres. Il faut donc être rapide et concentré. Le casque est indispensable.
Le départ de l’itinéraire
La L2 débute sur une dalle lisse bien inclinée puis on reprend l’escalade pourrie sur plus de 40m. C’est facile (cotation 3) mais même recette : tester la stabilité des appuis pieds et la
solidité des prises. Eviter tant que possible de parpiner le second au relai (les chutes de pierre sont assez fréquentes aussi dans cette longueur).
Théo dans L2
Nous rejoignons dix mètres plus loin un autre relai sur lunule pour gagner dix mètres de corde pour la prochaine longueur. Puis L3 et L4 (cotation 4+/5a) s’effectuent sur une grande dalle avec
des cannelures très prononcées, l’adhérence est excellente et l’escalade agréable, on peut progresser rapidement sur près de 150m. C’est peu expo aux chutes de pierre. On rejoint alors l’arête ou
est situé le quatrième relai.
Relai sur lunule et L4 en dalle
Même topo pour L5 et L6 (cotation 4+) en longeant le plus souvent l’arête. Toujours agréable, belle vue sur les Ecrins.
Fin de L4 et début de L5 au bord de l’arête
La dernière longueur est courte, il y a un petit ressaut (cotation 5b) sans difficulté particulière. Le premier de cordée assure le second par un relai avec sangle.
Le ressaut pour terminer l’ascension
Nous sortons au sommet 3h15 après avoir débuter L1. La vue est dégagée sur le Champsaur à l’Est et les Ecrins derrière, le Pic de Bure à l’Ouest.
Le
Champsaur
Le Pic de Bure dans le
Dévoluy
La cordée au
sommet
La descente s’effectue par un sentier entre le Pic de l’Aiguille et le Pic de Gleize après avoir suivi l’arête Sud du Pic de l’Aiguille.
Bilan : l’escalade du Pic de l’Aiguille est sympa, peu fréquentée à priori. Une bonne course pour appréhender la grimpe en montagne avec un équipement nickel. Mieux vaut être seuls pour
limiter les chutes de pierre.
Beaucoup de neige sur les sommets encore. Aurel, c’est quand que tu débarques à Gap ? ;-)
Rendez-vous avec la difficulté à Buoux dans le département du Vaucluse (84). Le temps annoncé à Gap n’est pas extra alors nous (Olivier et Théo) décidons d’en profiter pour partir dans le Lubéron
à la rencontre de ce site, haut-lieu de l’escalade dans les années 80. Patrick Edlinger y effectue un solo intégral dans le film « La vie au bout des doigts ». Le site est situé dans un
vallon où serpente une rivière dans le fond. L’accès aux différents secteurs s’effectue depuis l’un des trois parkings en 5 à 10 minutes : il suffit de traverser la rivière puis grimper par
un des multiples sentiers situés dans le bois. La falaise est bien exposée au soleil.
Le vallon au site d’escalade de Buoux
On débute la journée sous un soleil généreux dans un des premiers secteurs dont on accède depuis le parking n°1. Nous n’avons pas le topo officiel, on se lance dans une voie; pas évident !
On consulte un topo, c’est 5b/5c (« La gibottière »). On comprend alors que l’escalade à Buoux s’annonce corsée. D’autant qu’aujourd’hui, j’ai pas la forme : une séance de
blocs 2 jours plus tôt a laissé des traces…
Départ de la gibottière
Puis Théo grimpe plusieurs voies dans le secteur Ok Carole situé sur une terrasse à presque mi-hauteur de la paroi. La cotation à Buoux est sévère et la plupart des voies vont de 6a/6b à
8a. Une des particularités est d’escalader grâce à des prises en forme de trou où l’on peut y glisser 1 ou 2 doigts.
Puis BAM ! L’orage éclate, retour au parking sous les grêlons, journée finie.
Bivouac à quelques km de Buoux.
Retour dimanche sous le soleil, on grimpe dans le secteur PGF à 5 min du parking n°2, un concentré de voies accessibles en dalle : ce sera « La confiture pour cochon »,
« Lapin des sables » et autres. Les placements de pieds sont essentiels. Le nom des voies pas inscrit sur le rocher à quelques exceptions qui permettent de se repérer.
La confiture pour cochon
On rejoint ensuite le secteur Mur Zappa juste à côté où les voies sont plus verticales. C’est 5c/6a pour « Minouchette chérie » avec un départ difficile (on peut s’aider de l’arbre et
ça va tout de suite mieux !) puis « PGF », un peu plus fin pour Théo. La pluie arrive, on descend.
Olivier dans « Minouchette chérie »
Buoux est un petit coin du Lubéron vraiment sympa où l’escalade s’effectue dans un cadre magnifique avec des voies de 1 à 4 longueurs. Ce site est plutôt réservé pour des grimpeurs d’un bon
niveau mais on peut prendre plaisir sur des voies plus faciles où les petits trous (ou golots) réservent une escalade atypique. La végétation en bas des voies permet à l’assureur d’être à
l’ombre. La météo a été capricieuse mais l’escalade a été bien agréable. Nous avions amené un pote avec nous (Ghis) mais le site n’est pas dédié à l’initiation, c’est partie remise.
Le pilier des fourmis, le mur du Styx et le Bout du monde (de gauche à droite) : les secteurs phares de Buoux
Excursion printanière au site de Ceüse, situé dans le département des Hautes-Alpes (05) à proximité de Gap. Ceüse est un des sites majeurs de l’escalade en France, l’immense falaise est située à
près de 1800m d’altitude et s’étend sur plusieurs kilomètres. L’accès s’effectue depuis le col des Guérins : il faut compter 1h pour accéder à la falaise depuis le parking pour avaler les
400m de dénivelé tranquillement. Le sentier est balisé. On arrive alors à un site remarquable par son calme, sa beauté et la qualité du rocher.
Une partie de la falaise vue le matin depuis le col des Guérins
Cette falaise est connue pour la réalisation du premier 9a+ : Biographie.
Le secteur Berlin, déversant à souhait
L’objectif est d’effectuer des voies courtes et variées afin de tester le calcaire si renommé de Ceüse et de découvrir les magnifiques lignes de grimpe sur la falaise. Nous longeons la falaise
depuis le secteur Biographie jusqu’au secteur Golots à gogos (de la droite vers la gauche) où nous avons repérés de nombreuses voies à notre niveau.
Tout est OK devant le magnifique secteur de la cascade – Voies à proximité de la cascade
Pour rejoindre le secteur Golot à gogos, il faut dépasser la cascade pour rejoindre la partie gauche de la falaise. Le bas des voies est occupé par quelques névés. Nous effectuons plusieurs voies
en dalles inclinées de 20m à 35m de long : « la Robespierre » dont la première longueur est cotée 5b puis la voie située à sa gauche en 6a+ (ça va donner). L’adhérence est
exceptionnelle, pas d’équivalence à notre connaissance. L’escalade est technique, demande peu de force mais des placements précis.
Puis nous effectuons trois voies plus à droite de niveau 5c à 6a, à faire absolument. On grimpe dans une succession de cannelures. Le rocher est vraiment agréable à escalader. Les petites prises
suffisent à se stabiliser en plaçant bien les pieds.
Le secteur golots à gogo : une succession de voies en dalle agréables à
grimper
En résumé, Ceüse est le spot de l’escalade plaisir ! On a profité du soleil toute l’aprem. Ce site est à la hauteur de sa renommée. En plus il semble que la fréquentation est raisonnable. Il
y a une concentration de voies de haute difficulté. On espère pouvoir revenir pour s’exercer dans quelques voies déversantes.
Retour à Ceüse deux mois après la découverte du site. Nous sommes décidés à réaliser une voie qui domine le
sublime secteur de la cascade, cette escalade devrait tenir toutes ses promesses sous le soleil de plomb qui nous attend aujourd’hui. Ce sera une première pour la cordée, une voie nommée
« Des trous » en traversée en 5 longueurs (5b/5b/5b/5b/6a) qui surplombe de plus de 50m les voies déversantes de la cascade.
Première longueur courte, sans difficulté pour rejoindre le départ de la traversée qui se fait de la droite
vers la gauche. Puis l’escalade « latérale » débute : la première partie présente une légère redescente de 4 à 5m. Petite montée d’adrénaline…c’est le passage le plus délicat de la
traversée. Dans ce genre d’escalade, la chute est à proscrire pour le 1er et le 2ème de cordée car sinon la chute s’effectuerait en ripant le rocher d’autant plus fort qu’on
est loin d’une dégaine. La notion de premier de cordée est donc un peu faussée dans ces situations. Autant dire, restons concentrés car les points sont assez espacés !
Les deux longueurs suivantes sont plus faciles (bien que la cotation soit identique). La voie porte bien son
nom, les prises sont des trous. Quelqu’un aurait-il sculpté la roche ?
L3 et L4 & Olivier dans L3
On rejoint une terrasse à la fin de la quatrième longueur en partie à l’ombre du grand surplomb. La fin de la
voie est athlétique, dans une fissure diagonale habitée par les plantes et de la terre. L’escalade est alors plus difficile. Tant bien que mal on se hisse au bout de la fissure puis on sort du
dévers sur un pas clé.
Théo « à la bagarre » dans la sortie de la voie
Nous recherchons les lignes de descente indiquées par le topo, mais comme les dessins n’aident pas les trouver, on tourne en rond. Finalement on se décide par utiliser un rappel installé sur
lunule. Après tout.
Le rappel de descente
Bout de corde (35m), on atteint le second rappel. Attention la corde peut se coincer en la récupérant car ça
frotte pas mal. Cinq minutes plus tard on est en bas. On récupère les sacs laissés au départ de la voie. Un casse-dalle puis on enchaîne avec « Chute de tension » (5c/6a/5b) dans le
secteur Golots à gogo. L’escalade est fine, il faut bien se placer. La seconde longueur est bien soutenue.
Cette journée conforte notre première venue à Ceüse : tout simplement magnifique. Allez-y, vous serez
surpris.
Découverte du site d’Orpierre dans le département des Hautes-Alpes (05) pour redémarrer l’activité d’escalade en ce début de printemps. Le site d’Orpierre est situé à l’Ouest du département. Sur
ce site, il y a un grand nombre de voies d’escalade, de l’initiation à « l’extrême » en terme de difficulté, de 10m de long à plus de 150m. Les voies sont rapidement accessibles depuis
le village ou depuis les parkings aménagés sous les falaises. Un investissement appréciable mais le contrecoup est semble-t-il une fréquentation importante du site. En effet alors que l’on est
début avril, on compte plusieurs dizaines de cordées dans l’après-midi.
Retour sur Orpierre en Juin, avec le club d'escalade de Langeac, au programme grandes voies les matins et voies d'une longueur l'après midi (secteur du Chateau)
Le premier jour nous avons enchainé des voies faciles dans le pilier ouest d'Ascle: "Les maitres de la danse" facile avec une belle traversée bien horizontale et tout en rocher, et Malkute 3
longueurs dont une en 5c+.
Le deuxième jour nous avons fait la voie "Brazil" décrite ci-dessous, très homogène avec seulement un pas plus difficile dans la dernière longueur.
Concernant les voies d'une longueur il y en a à la pelle de difficultés variées, nous sommes restés dans le 5 avec par exemple "banane molle, le fou, direct du fou, maudit... "
La falaise dominant le village d’Orpierre
L’objectif de la sortie est d’effectuer une grande voie de niveau homogène repérée sur le topo d’Orpierre quelques jours avant. La voie se nomme « Brazil », elle se
situe dans le secteur Quinquillon (face Sud-est). On y accède depuis le parking de l’Adrech après 5 min de marche. Pratique!
La voie Brazil compte 6 longueurs. Cependant mieux vaut doubler certaines longueurs car l’escalade n’est pas très soutenue et cela permet d’aller plus vite. Nous avons donc effectué 4
longueurs : 45m en 5b (L1+L2), 30m en 5b (L3), 70m en 5b (L4+L5) puis 25m côtés 5c (L6). Le départ s’effectue à droite de la voie « les illuminés ». Voici le tracé (approximatif)
de la voie Brazil :
La voie Brazil, 170m environ
Au départ, de grandes rafales de vent mais malgré le manque de soleil, le temps semble tenir. Allons-y! Un peu froid aux doigts dans la première longueur. Théo est en-tête comme d’hab, Olivier en
second de cordée.
Première longueur – Olivier dans la première longueur de Brazil
Tout s’enchaîne sans problème, les 3 premières longueurs tirées sont homogènes, peu de risques de chutes de pierres. On grimpe en diagonale sur L4 puis on rejoint une petite vire avant la
dernière longueur qui est la plus soutenue. Une dalle fine puis on se décale sur la gauche pour la sortie en 5c légèrement surplombante mais l’équipement est serré. Après 3h d’escalade, on sort
en haut de la falaise.
Vue sur le bas depuis le troisième relai - Sortie de la voie
La descente s’effectue sur la gauche par une succession de rappels ou sur la droite par un petit sentier très sympa en crête.
Le sentier sur la
crête qui permet de rejoindre le parking
L’aprem, nous effectuons 3 voies de 15m type dalles intéressantes dans le secteur « Rocher de quatre heures Ouest » : Fade façade 5b+,Chic 5c et Code
5c+. Bon secteur pour s’entraîner. Beaucoup de monde.
Les dalles
Le site d’Orpierre est sympa et permet de grimper alors que les secteurs de grimpe en plus haute altitude sont encore enneigés à cette saison. Il est possible que nous retournions pour effectuer
la voie « Le grand dièdre sud » de 150m située juste au-dessus du village.
En week-end à Clermont-Ferrand, nous décidons (Théo et Olivier) de passer une demi-journée au Capucin. Théo souhaite me faire découvrir cette falaise orientée en face Nord et Est à près de 1500m
d'altitude dans le massif du Sancy juste au-dessus du Mont-dore. Le grand soleil est au rendez-vous. Le topo annonce la couleur: "l'escalade est toujours très technique, le plus souvent en dalles à
bossettes et trous peu repérables. Ici le "à vu" prend toute sa valeur".
"Les voies font de 15 à 80m de hauteur et le niveau de difficulté générale est assez élevée." (dixit topo)
Le Capucin : dôme
volcanique
Nous débutons par "la croix et la manière", voie en 3 longueurs qui a un "caractère montagne"!
Première difficulté: la falaise est gagnée par les lichens, mousses et autres plantes, autant dire que l'adhérence n'est pas top!
Autre confirmation: on est en face nord: aujourd'hui on grimpe en pull et pantalon alors que le soleil est présent.
La première longueur n'est pas aussi facile que le topo le prétend (4 c'est plutôt 5b) et les 5 derniers mètres sont côtées 5 car on a quitté un peu la voie. Au-dessus tout se complique,
la mousse est omniprésente. La cotation est absurde: on galère dansdu 4+/5. Trop de mousse! On redescend à mi-parcours...
Première conclusion: l'escalade est technique et la cotation est comment dire..."sévère". C'est un site peu fréquenté à en voir la végétation.
Dommage...
Vue en paroi sur le haut de la station du Mont-Dore
Nous tentons 2 autres voies en face nord dont "Merci Hans" (5+)mais hummm...les cotations sont vraiment sévères... Un petit tour (seulement visuel) par la voie ouverte par Patrick Berhault en
1991: une dalle en 8a+, où sont les prises?
Aprés un petit casse-croûte nous décidons d'aller tenter l'ascension de l'Aiguillette en face Ouest du Capucin pour profiter de sa splendeur et du soleil. Nous tentons la voie la plus courte "Gag
man" côtée 5c. Théo en-tête réussi la longueur et il est au taquet: l'équipement est aéré (tous les 4 mètres).
Théo assis au sommet (photo de gauche), à Olivier de grimper et de le rejoindre et de jouer l'équilibriste (photo de droite)
L'escalade se fait uniquement sur de petites prises et de fines réglettes, c'est vraiment interressant et la vue est magnifique en haut! Un incontournable du massif du Sancy. Comme tout à l'heure
la cotation est plutôt 6a mini que 5c.
Olivier descend en rappel
Deuxième conclusion: l'Aiguillette est un secteur magnifique, pourquoi ne pas revenir et tenter la voie situé de l'autre côté....
Une magnifique aprem qui se termine sur une note positive, le secteur est cependant difficile à escalader, peu de voies sont à notre portée.
Dernier regard sur l'Aiguillette en face Ouest du Capucin