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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 07:39

Retour sur le Dôme après 2 buts... cette fois c'est la bonne, de toute façon pas question de se retaper le glacier blanc de A à Z encore une fois !

Après l'initiation et la découverte de la haute montagne sur l'Aiguille du Tour avec Fred, nous nous attaquons donc à cette course classique et magnifique.

Le temps est au grand beau pour le w-e, les conditions en montagne sont excellentes avec un enneigement tardif et un glacier encore bien bouché.

Départ donc du Pré de Madame Carle bien motivé pour cette fois-ci aller au sommet, Fred aussi est tout excité pour faire ce 4000.

Montée classique au refuge, pause au glacier blanc où l'on admire le Pelvoux. Nous posons pied sur le glacier où nous nous encordons, choix judicieux car il y a de beaux trous bien vicieux sur le bas, je m'étonne toujours de voir des gens se promener ou ne pas s'encorder sur le bas des glaciers, l'endroit le plus dangereux en fait.

Fred découvre alors l'objectif du lendemain, un beau morceau ! nous continuons tranquillement jusqu'au refuge, Fred arrive fatigué, cette montée est longue et assez éprouvante. Nous nous installons et nous reposons tout en admirant cette magnifique face nord de la Barre.

Nous dormons bien cette fois-ci et nous sommes d'attaque au réveil, il faut bien manger au petit déj pour ne pas avoir un coup de mou durant l'ascension.

C'est parti, nous redescendons sur le glacier, tout le refuge est en ébullition et le balai des frontales commence. Nous nous encordons et commençons la longue traversée jusqu'au pied de la face. Fred se pose pas mal de questions et angoisse un peu sur la capacité à faire ce sommet, je le rassure en disant qu'on va y aller par étape et que tout va bien se passer, nous bénéficions d'excellentes conditions.

La montagne est en très bonnes conditions, pas de crevasse, bon regel, une bonne trace assez directe. Nous montons bien avec de petits arrêts pour récupérer un peu de souffle et à notre rythme nous  atteignons la partie un peu plus raide juste avant d'attaquer la traversée sous la Barre, endroit que Fred craignait, finalement ce n'est pas si raide que ça, c'est plutôt le début de traversée qui est un peu péteuse, le vent comble la trace rapidement et on cramponne sur de la poudreuse, il faut assurer chaque pas, Fred s'en sort  comme un chef ! plus que la rimaye et c'est gagné. Elle se passe bien, c'est un peu raide mais on passe en mode cramponnage frontal et piolet traction, nickel, Fred à fait ça toute sa vie. Nous sommes tout près du but, le Dôme est à nous, nous sommes dans les premiers, beaucoup de cordées sont sur la barre vu les bonnes conditions. Nous apprécions le paysage et notre succès.

C'est déjà l'heure de la descente, la longue descente, un peu de bouchon à la rimaye et dans les croisements où on laisse bien volontier le passage satisfaits de notre journée.

S'en suit l'interminable descente du glacier blanc qui finit de vous rétamer les derniers lambeaux de peau des multiples ampoules.

Bon et c'est quand la prochaine Fred ?

 

Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013
Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013
Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013
Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013Ascension du Dôme de Neige des Ecrins, 4015m, le 10-11 août 2013
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 18:00
Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013

Retour à l'aiguille de Tour pour une découverte de la haute montagne pour mon frère Fred, Cécile sera aussi de la partie et complétera la cordée.

Samedi nous partons du du village du Tour en plein cagnard, chargés de nos lourds sac à dos. Pour la petite histoire, nous avons gagné un aller-retour à Chamonix pour rendre les chaussures que nous venions de louer, en effet j'avais emporté la mauvaise paire, un 45 au lieu du 39 que Cécile venait d'essayer.

Nous choisissons de passer par le mythique sentier de la moraine ! héhéhé directissime dont Fred se souviendra, un peu surpris par le poids du sac et des chaussures quelque peu raides qui causeront de bonnes ampoules. La météo annonçait des averses orageuses, j'ai donc pas mal pressé la petite troupe pour arriver tôt au refuge et en effet dans l'après-midi le temps s'est gâté avec de petites pluies, nous serons montés au sec, tant mieux, comme d'habitude à cette saison le refuge est plein, nous sortons le réchaud afin de préparer notre délicieux repas du soir bien réparateur. Nous rejoignons le dortoir pour une nuit mémorable avec des ronflements impressionnants... à un niveau rarement atteint...

Le conditions de la montagne sont bonnes, même s'il fait chaud, la neige est présente dès le refuge et le glacier est encore bien bouché.

Départ matinale avec un regel correct, ma cordée est un peu tendue... ça tombe bien pour marcher sur un glacier !!! ils s’inquiètent un peu de ce qu'ils vont trouver malgré mes rassurantes infos sur cette course facile.

Le glacier est vraiment top, les crevasses ne sont pas ouvertes et nous progressons tranquillement à bon rythme jusqu'au pied du col supérieur du Tour où la pente se redresse, Cécile se demande déjà comment elle va redescendre ça tout à l'heure. Nous le franchissons pour basculer côté soleil sur le plateau du Trient où l'atmosphère est douce, nous continuons en longeant les aiguilles jusqu'à la rimaye qui passe encore très bien, même si avec cette exposition la neige transforme vite.

Nous quittons les crampons pour terminer dans les rochers, Cécile fatiguée décide de ne pas aller plus haut, avec Fred nous continuons dans ces gros blocs pour rejoindre l'arête finale où là aussi Fred ne se sentant pas très à l'aise face au vide décide de se satisfaire de cette anté-cime, bravo pour une première tout le monde à bien assuré. La descente n'est qu'une formalité malgré les inquiétudes de Cécile pas très à l'aise de descendre face à la pente. Finalement tout ira bien et nous retrouverons assez rapidement la chaleur de la vallée.

Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013
Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013
Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013
Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013
Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013
Ascension de l'Aiguille du Tour, sommet Sud, 3542m, 21-22 juillet 2013
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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 12:02

Un voyage à la découverte des fjords, parois, cascades, églises en bois debout et autres merveilles de la Norvège nous amène au Jotunheim. Traduction : la montagne des géants. C’est dans ce massif que se situe la montagne la plus haute de Norvège et d’Europe du Nord : le Galdhøpiggen.


En cette fin juin, on a pu voir que la neige est présente dès 1500m dans le Sognefjellet, route de montagne qui nous a permis de rejoindre le Jotunheim depuis l’immense Sognefjord. Après une piste de 15km, on rejoint le refuge de Spiterstulen au pied du Galdhøpiggen.

Bivouac à Spiterstulen à 1104 m, début de l’ascension vers 6h00, il fait jour pour changer (pas de nuit fin juin).

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La rivière de la vallée de Visdalen à Spiterstulen

 

Le sentier est balisé par les T rouge de la Den Norske Turistforening (DNT).

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La pente est régulière mais soutenue. On a en vue Spiterstulen, en contrebas, pendant un bon moment. Les premiers grands névés apparaissent lorsqu’on aborde le large plateau vers 1700-1800m d’altitude.

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Jeu de lumières sur le Glittertind, 2464m

Nous allons plein Ouest rejoindre l’arête du Keilhaus topp à travers d’énormes pierriers.

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Le Keilhaus topp (environ 2250m) est en vue

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On domine le glacier

 

Plus nous montons, plus les nuages sont présents. Aurélie va m’attendre au Keilhaus Topp pour se reposer, bien à l’abri derrière un kairn. Je rejoins le 2ème sommet de l’itinéraire (pente de neige ou rochers au choix) puis remonte jusqu’au sommet du Galdhopiggen. Le tout en à peine 30 minutes, bien aidé par le marquage T.

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D’un seul coup, ça se découvre, c’est cool.

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Le sommet et le petit refuge

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Tout autour ce sont d’immenses glaciers :

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Retour vers le Keilhaus topp puis à Spiterstulen dans un décor géant. Nous croisons des personnes en train de monter mais la météo se dégrade.

 

Le Galdhøpiggen constitue une ascension sans difficultés techniques. Il faut compter 7h aller-retour à un rythme normal. Beau panorama sur la montagne des Géants, j’ai eu droit à un ½ panorama pour ma part. Bien surveiller la météo, très changeante en Norvège (bulletin météo précis à l’accueil du refuge de Spiterstulen). Apparemment, le refuge sommital est ouvert en juillet-août et propose de quoi grailler.

Olivier & Aurélie

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:05

Je décide d’aller dans le massif du Cantal où j’avais passé quelques jours en début d’hiver. Etant seul, je vais dans un secteur que je connais bien : le cirque des Fours de Peyre Arse en haut de la vallée de l’Impradine.


Grand beau, départ vers 7h30 pour profiter du froid de la nuit car les températures vont nettement augmentées dans la journée. J’ai décidé d’aller faire Le couloir dérobé qui est une goulotte dissimulée par un éperon rocheux (n°25 du topo Escalade glace et neige dans le massif du Cantal). La cotation est D pour 120 m.

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Goulottes bien formées en face Nord des Fours de Peyre Arse 

L’accès à la goulotte est pénible avec les fortes accus de neige.

DSC06896L’entrée du Couloir dérobé 

L1 est surtout en glace/neige raide puis une partie en mixte à 80° pour sortir sur " l’étage supérieur ". Conditions excellentes, ce qui me permet de passer sereinement le passage le plus dur. Cette longueur est protégeable (broches) et un relai peut être installé sur un arbuste à la sortie du mixte.

DSC06901Vue sur L1

DSC06906 L1 en solo

DSC06908Sortie de L1

Je remonte la pente de neige de L2. Les appuis sont difficiles à trouver car la neige n’a pas de consistance sur 50cm. Par contre neige top sur le final plus pentu (L3 courte).

DSC06914Pente de neige de L2

Retour en traversant la face Est du Puy Mary. Vue imprenable sur le cirque des Fours de Peyre Arse.

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Olivier

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 10:32

Les itinéraires classiques sont en condition mais un redoux est annoncé, je suis bien motivé pour en profiter bien que je suis cette fois sans compagnon de cordée. Je décide d’aller dans la vallée de Chaudefour.

Départ matinal, -7°C au parking, direction le fond de vallée vers le Dôme.

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La vallée de Chaudefour sort des nuages

Plus je monte, plus la température augmente. Les faces exposées Sud sont « sèches », les voies exposées nord ont l’air parfaites. Initialement parti pour la voie Barraud (au centre du Dôme), je pars finalement pour la Voie normale du Dôme, enfin c’est comme ça que je l’appelle.

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La mer de nuages

Visu sur la voie (photo d’archive) située à gauche du Dôme :

VN-d-me.jpg

L’itinéraire débute par une cascade de glace d’environ 30 m de grade 3.

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Au départ de la cascade

Je continue par un mixte facile glace/neige/herbe sur 30 m. Le soleil a tapé fort ces derniers jours. Pour info, il n’y a ni arbuste, ni rocher pour faire facilement un relai.

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Au-dessus de la cascade

Deux possibilités après, soit tout droit vers le haut (100 m), soit rejoindre les rochers à droite pour se faufiler dans un goulet évident.

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Vue sur l’Aiguille du Moine

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Pente supérieure de la voie

Toute la pente est impraticable et le goulet pareil, une énorme plaque à vent m’oblige à longer l’arête côté gauche.

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Vue sur la partie supérieure de l’itinéraire

Du haut, il est facile de rejoindre le sommet du Dôme, la descente se fait dans la combe derrière.

Je retourne au parking, une seule cordée vue dans la cascade de la Bichette. La météo est particulière, il fait vraiment chaud en haut mais presque tout est en condition.

 

Je pense que la " Voie normale du Dôme" peut être cotée AD si on passe dans la partie la plus raide de la cascade de glace. Beau panorama sur la vallée, la sortie par le goulet à droite est un plus mais peut être bouchée par une accumulation de neige.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 18:20

Il est tombé 10 cm de neige fraîche dans la nuit donnant un aspect plus hivernal à la montagne. Nous allons aux Fours de Peyre Arse, la visibilité est limitée mais nous avons bien repérée la voie.

Nous ferons la goulotte Alexandro, cotation AD, 120m, située dans le 2ème couloir à droite de la Brèche de Rolland.

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Tout droit, la goulotte Alexandro

Nous rejoignons le début des difficultés par la pente de neige. Il est possible de faire un relai sur un arbuste à gauche ou alors sur broches en bas du ressaut en glace.

Wendy gravit L1 (70° à 80° selon où on passe). Relai sur un gros arbre au-dessus.

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Dans la section en glace de L1

DSC06762Entrevue sur L2 depuis le relai

Je pars pour L2, une grande longueur mixte (50-60m) que je ne pourrai pas protéger. Neige consistante. Quelques bons spindrifts en comité d’accueil.

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La sortie de la 2ème longueur

Nous sortons en haut des Fours dans les nuages et le vent violent. Une petite photo puis nous retournons en direction du col de Serre.

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En haut des Fours de Peyre Arse

Cette goulotte (n°24 du topo Escalade glace et neige dans le massif du Cantal) n’est pas difficile mais il ne faut pas compter installer des protections. Moins intéressante que la n°23. L’aller-retour depuis le col de Serre se fait à la demi-journée.

 

Olivier et Wendy

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 18:11

Nous y allons après avoir parcourue la goulotte Gabriella.

La cotation d’Itinéraire bis est AD+. Le couloir d’accès est celui de Goulotte bretonne (qui n’est pas en condition ce jour).

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Remontée du couloir vers Goulotte bretonne et Itinéraire bis

 

Il faut partir à droite par un petit ressaut suivie d'une raide pente de neige. Nous progresserons en solo.

Goulotte-gabriella-dec-2012 0054

Goulotte-gabriella-dec-2012 0058

Nous rejoignons ensuite l’arête.

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C’est raide !

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Wendy rejoint l’arête

Ensuite c’est tout droit vers le haut.

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Sortie d’Itinéraire bis

C’est vraiment un itinéraire bis, pour compléter une sortie, rien d’extra mais agréable par un soleil comme ça.

 

Olivier et Wendy

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 17:30

Partis du col de Serre où nous avons bivouaqué, nous rejoignons la face Nord des Fours de Peyre Arse. Il faut compter 1h00 -1h30 de marche. Les fours de Peyre Arse sont situés entre le Puy Mary et le Puy de Peyre Arse.

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Faces Nord & Est du Puy Mary + face Nord des Fours de Peyre Arse au lever du jour

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Nous profitons d’une belle vue sur le massif du Sancy au loin

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Goulotte Gabriella en face Nord des Fours de Peyre Arse

Nous traversons à flanc jusqu’à l’entrée de la goulotte Gabriella située juste à droite de la brèche de Rolland.

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Goulotte Gabriella

La goulotte Gabriella fait 120m, sa cotation est D.

DSC06700

J’installe un relai sur coinceur dans une fissure côté droit, au pied du 1er ressaut en glace constituant L1.

DSC06702

Vue sur L1

La première longueur débute par un ressaut en glace puis continue en mixte sur 25m à 70°. Une seule protection installée en bas. J’installe un relai sur pitons dans une dalle à droite du raide ressaut en glace.

DSC06708

Wendy dans L1

La suite est sympa, un passage à 80° en glace puis mixte sur 10m. Le peu de glace et le sol dégelé que nous rencontrons augmentent  la difficulté. Ça continue par une pente de neige facile, je fais un relai (coinceurs) dans la faille du gros rocher.

 

Goulotte-gabriella-dec-2012 0042

Au pied du ressaut de L2

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Sortie du ressaut de L2

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Pente de neige de L2

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Wendy au relai de L2 de Gabriella

Goulotte-gabriella-dec-2012 0044

En direction de L3

 

Nous sortons par une grande longueur évidente en ascendance à gauche (L3).

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Direction la sortie (L3)

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Nous sortons au soleil en haut de la goulotte.

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Et bim !

Descente par la brèche de Rolland.

 

La goulotte Gabriella (n°23 du topo Escalade glace et neige dans le massif du Cantal) vaut le détour, c’est assez raide, difficilement protégeable donc il vaut mieux être à l’aise. Par beau temps, la vue est magnifique. On a même pu profiter du passage des mushers et leur traîneau  sur les pistes de ski de fond.

 

Olivier et Wendy

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 17:01

J’adore ce nom : « l’Arpon du Diable » dont les crêtes mènent au Puy Brunet à 2 pas du Plomb du Cantal. Le coin est sauvage, tranquillité assurée, la marche d’approche est longue : une petite bambée depuis le hameau des Gardes situé dans la vallée de la Cère.

Le Z, voie de 120m zigzaguant dans l’Arpon du Diable, est cotée TD- ou M3. C’est d’abord une goulotte mixte puis une raide pente de neige menant à la crête.

 

Pour les infos sur les voies du secteur et tout le massif du Cantal, il faut consulter le superbe topo « Escalade glace et neige dans le massif du Cantal » d’Hervé Bessenay et David Vigouroux. Un travail de passionnés avec des illustrations complètes et de qualité. MERCI ! Ça m’a fait un beau cadeau pour ce noël.

 

Le massif est peu enneigé, ce qui nous facilite la marche d’approche, il faut compter 2h30 depuis les Gardes jusqu’au pied des voies.

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Traversée des prairies depuis la forêt pour rejoindre la face Nord

Il tombe une petite pluie fine, la visibilité n’est pas top.

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Le bastion rocheux de la face Nord avec la première partie du Z visible

Les conditions de neige/glace sont moyennes mais suffisantes pour le Z.

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Départ du Z

J’enchaîne L1 + L2 (50-55m) qui forment 2 diagonales en mixte neige/herbe/rocher, il est possible de placer des coinceurs, quelques ressauts. Le relai de L2 (pitons) est caché sous la neige.

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L1

Wendy dans L2 du Z :

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La traversée à gauche est superbe et se termine en rejoignant la pente de neige supérieure.

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Traversée dans L3, Wendy est au relai de L2

Je continue par la raide pente de neige de L3 (50°) puis tire à droite où un relai se situe au pied d’un rocher.

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Wendy dans la pente en sortie du Z

 

On rejoint alors facilement le sommet en longeant les rochers.

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Au sommet nous retrouvons la cordée (dont Morgan Baduel) qui a fait la Directicime variante.

Le Z à l’Arpon du Diable est un bel itinéraire, l’approche et le retour est long, mais l’ambiance vaut le détour. Nous avons la banane!

 

Olivier et Wendy

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:31

La traversée des Verrous du Val de Courre débute à l’entrée du Val de Courre à 5 minutes du parking de la station du Mont-Dore. C’est une escalade d’arête rocheuse. La cotation d’ensemble est AD, escalade le plus souvent facile mais sur un rocher délité, les passages plus difficiles sont protégeables.

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Les verrous du Val de Courre au petit matin

DSC06523Nous rejoignons le départ de l’arête par une escalade facile

L’escalade jusqu’au 2 premières pointes est peu intéressante, le rocher est mauvais, surtout dans la section en désescalade. Le sol n’étant pas gelé, les rochers ont tendance à ne pas tenir. Dans des conditions plus froides ça doit être mieux.

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Désescalade d’une pointe

Le rocher est mieux après. Nous escaladons toujours le plus possible sur le fil de l’arête.

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Les Verrous

Des passages sont intéressants. Ça grimpe plus, des passages aériens côté Val de Courre. Un passage en IV (1 piton).

DSC06561Théo sur l’arête

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Sur le fil de l’arête

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Nous approchons de la dernière pointe.

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L’Arête des Verrous vue depuis la dernière pointe

 

Nous rejoignons le début de l'arête du Redon et redescendons dans le Val de Courre

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Les Verrous vus depuis le Val de Courre

 

Il faut compter une petite demi-journée pour la traversée des Verrous du Val de Courre et le retour. L’escalade est surement plus mixte en conditions hivernales. Itinéraire peu parcouru, tranquillité assurée. Il est toujours possible de shunter des passages par le versant gauche, mais la traversée perd son intérêt donc faut rester sur le fil de l’arête !

Olivier et Théo

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